En cette fin de décembre, alors que les fêtes de fin d'année se profilent à l'horizon, les Parlements de toutes les entités du pays planchent sur le budget qui va guider les options de l'année à venir, voire même de celles qui vont suivre.
Le niveau fédéral ne fait pas exception, et comme un peu partout en Europe, l'exercice est difficile. De fait, la conjoncture économique entraîne une raréfaction des ressources et l'état de la dette publique exige de la modération dans les dépenses.
En vue de rendre l'Etat fédéral plus efficace et moins gourmand en moyens, le Gouvernement de Charles Michel a proposé un budget réformiste, de rupture. Il est nécessaire de moderniser la machine de l'Etat. Je ne reviendrai pas sur la nécessité de réformer le marché du travail, la fiscalité et les pensions, de prendre les mesures suffisantes pour assainir nos finances et de faire repartir l'économie sur des bases solides... Nous savons à quel point cela est indispensable, et la majorité "suédoise" s'y engage dès 2015 avec courage et détermination.
Cela sera difficile, et nous devrons tous consentir à faire des sacrifices... mais la pérennité de notre prospérité est à ce prix. Néanmoins, le Gouvernement le sais bien, et a prévu d'épargner autant que faire se peut les plus fragiles de nos concitoyens.
Cependant, il faut garder espoir et confiance dans la capacité du Gouvernement à mener à bien les réformes indispensables à notre avenir, mais aussi dans notre capacité à nous réinventer, encore et toujours...
C'est sur cette note positive qu'il me reste à vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année et que vos rêves se réalisent en 2015.