"Il ne suffit pas de dire "nous avons fait de notre mieux". Il faut réussir à faire ce qui est nécessaire."
- W. Churchill
"Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves."
- Eleanor Roosvelt
Les compagnies d’assurance tirent la sonnette d’alarme : les rendements garantis des assurances de groupe et la réalité du marché ne correspondent plus en rien, mettant en danger l’équilibre du système.
En effet, les marchés n’offrent plus qu’un rendement de référence de 0,63% alors qu’il était encore de 4% en 2011 et qu’il est garanti par les employeurs à hauteur de 3,25 et 3,75% selon les cas.
La situation devient donc difficile pour les entreprises qui pourraient ne plus vouloir assumer le risque d’encourager leurs employés à souscrire à une telle assurance, alors que le deuxième pilier de pension est crucial pour assurer des revenus suffisants en termes de pouvoir d’achat aux futurs pensionnés et que le Gouvernement a pour objectif que 100% des travailleurs puissent jouir d’un tel mécanisme à l’avenir.
Je suis donc intervenue en Commission des Affaires Sociales auprès du Ministre Bacquelaine qui m’a répondu qu’il prenait la situation très au sérieux et qu’il proposerait sous peu au Comité National du Travail une modification visant à lier le rendement garanti aux réalités du marché, afin que les taux s’ajustent automatiquement sans devoir modifier les textes légaux à chaque fluctuation notable et durable de la situation.
Le Ministre des Pensions a également insisté sur l’importance de trouver un équilibre. Il faut impérativement que les taux restent suffisamment attrayants pour que le travailleur soit incité à souscrire à l’assurance-groupe, mais aussi qu’ils soient suffisamment réalistes pour que les employeurs continuent à consentir à les garantir.
Confiante dans sa capacité de proposition, je souhaite au Ministre beaucoup de courage et d’inventivité dans sa recherche d’une solution qui ne sera pas facile à trouver.